Chronique

Chronique : pour une union des peuples africains et français contre l’oligarchie de la françafrique

La seule mobilisation des peuples Africains peut-elle suffire à faire sauter le joug de la françafrique ? Ce sont les mêmes qui nous opposent pour mieux nous exploiter disait Thomas Sankara. Et si l’Afrique construisait des ponts avec le peuple Français pour dénoncer le complot de l’oligarchie composée de l’État Français et ses complices Africains ?

Les peuples occidentaux et Africains ont les mêmes pourfendeurs (la classe dirigeante occidentale et africaine) qui excellent dans l’art de les rouler dans la farine afin de les dominer encore et toujours.

D’un côté, ils sont nourris de mesures surfaites les conditionnant en automates d’un système avilissant, de l’autre, ils sont exploités, dépourvus de leurs ressources naturelles et cloués par les mécanismes sournois de l’aide au développement. Quelle synergie d’actions pour l’affranchissement de ces deux peuples liés par la domination des mêmes bourreaux ?

Les mobilisations populaires (jeunes des cités, gilets jaunes, manifestations contre le diktat de la vaccination…), reflètent un ras-le-bol contre une classe dirigeante au service de puissants lobbies. La pandémie actuelle et les mesures restrictives visant à imposer le pass sanitaire par la vaccination contrainte, font peser un grave danger sur les libertés en France.

De l’autre côté de la méditerranée, les peuples ont été tellement exploités, essorés et en proie aux affres des conflits, mutés en « terrorisme », qu’ils n’ont d’autre issue que d’affronter le désert dans l’espoir d’immigrer clandestinement. Les flux migratoires grimpant sans cesse malgré les conditions pénibles de la traversée, sans compter les stratégies de ralentissement mises sur pieds, comme la sécurité renforcée aux frontières de la méditerranée, n’ont pu entamer à ce jour l’ardeur de ces voyageurs. Pourquoi ? Simplement parce que les dirigeants occidentaux, à travers leur politique étrangère basée sur l’exploitation sauvage via leurs multinationales (Bolloré, Areva…) et leurs sbires (les dictateurs à la tête des États africains), ne leur donnent d’autre choix que de tout risquer pour l’eldorado chimérique vendu en occident, alors qu’au même moment, ils sont aux commandes de l’enfer qui pousse les clandestins à fuir de chez eux.

Et si les peuples occidentaux demandaient des comptes à leurs dirigeants, évitant d’être conditionnés par des images miséreuses, condescendantes, racistes qui seraient à la base de leur invasion migratoire, alors que dans le même temps, cette même classe dirigeante occidentale tire les ficelles, imposant des dictateurs (néo-colons) à la tête des États africains et à leur solde ?

En son temps, Thomas Sankara fustigeait déjà le pillage et l’exploitation des peuples de part et d’autre, la conclusion étant que l’ennemi ne se trouve pas au sein des peuples mais à leur tête. Autrement dit, ce sont les mêmes qui nous opposent pour mieux nous exploiter. La récente visite du Leader de « La France Insoumise » à Ouagadougou, est un choix véhiculant un symbole fort de la reconnaissance idéologique du héros Thomas Sankara, assassiné pour ses prises de position. La force mentale qu’il a su inculquer à son peuple impose respect et admiration. Force qui mena par ailleurs au soulèvement populaire ayant conduit au renversement du régime mafieux de Compaoré. L’intérêt accordé par Mélenchon au groupe activiste « Balai Citoyen » à la tête de cette révolution, relève l’impérieuse nécessité d’une synergie d’actions des deux peuples afin de s’affranchir totalement de leurs bourreaux communs.

Ces élites occidentales n’étant point seules coupables car agissant avec la complicité des élites africaines, abusent sans vergogne des deux peuples qui s’offrent en holocauste de par leur ignorance de mécanismes pervers qui sous-tendent l’hydre de la françafrique. L’indignation collective s’avère la panacée pour l’inversion de cette tendance criminelle.

L’Eveilleur de Conscience Panafricaine

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