Art & CultureChronique

Chronique de la Renaissance Africaine : L’Afrique, fond de commerce d’une industrie musicale en panne d’inspiration

L’Afrique, berceau et inspiration de l’humanité, demeure une source intarissable pour l’univers notamment sur le plan culturel et artistique. L’occident ayant atteint son apogée, revient puiser dans notre réservoir culturel pour maintenir sa flamme. Tel est le cas d’artistes afro-américains du hit-parade qui viennent s’abreuver de réalités africaines pour ensuite donner l’impression d’avoir innové.

Cela va du style au rythme. Qu’il nous souvienne le procès légendaire entre le roi de Soul Makossa Manu Dibango et le célébrissime Michael Jackson au sujet de la percussion exploitée sans droit d’auteur préalable par ce dernier et récemment reprise par Beyoncé. Il en est de même pour les percing, tatouages, tresses et autres apanages propres au continent noir, mis en avant par Yemi Alade ou Davido et recyclé dans les clips de rap et R&B.

Dans une démarche opportuniste, Beyoncé, alias Queen B, pourtant célèbre pour avoir diffusé des codes esthétiques parfois aliénants pour les femmes noires, a opéré un virage avec son projet Black is King, qui se veut aligné sur un mouvement de fierté Noire.

Les exemples sont légions et indicateurs d’un soft power à l’africaine qui continue de dicter sa loi dans le monde moderne où la culture dominante semble occidentale mais d’inspiration noire.

Le blues, le jazz, la salsa sont faits de divers rythmes et percussions issus de l’esclavage donc d’origine africaine et constituent l’apport de ce continent à l’humanité malgré une certaine condescendance occidentale.

L’Eveilleur de Conscience Panafricaine

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page