Mort du chef de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Un haut responsable de l’armée nigériane a annoncé la mort d’Abou Musab al-Barnawi ce jeudi. Mais son décès n’a pas été confirmé par le groupe terroriste.
« Je peux affirmer avec certitude qu’al-Barnawi est mort »
Général Lucky Irabor, chef d’état-major des armées
Depuis une récente montée en puissance, le groupe ISWAP, né d’une scission de Boko Haram et affilié à l’organisation État islamique, est devenu le groupe terroriste le plus actif et meurtrier du nord-est du Nigeria et étend son emprise dans la région du lac Tchad. Une domination consolidée après la mort en mai d’Abubakar Shekau, l’ancien chef de Boko Haram.
Le général Lucky Irabor n’a toutefois pas décrit les circonstances de la mort du numéro un d’ISWAP. Fils de Mohammed Yusuf, fondateur de Boko Haram, Abou Musab al-Barnawi a déjà été donné pour mort par les autorités nigérianes par le passé.
Une victoire pour l’armée nigériane ?
Depuis sa scission d’avec Boko Haram en 2016, l’ISWAP a connu cinq chefs différents sans que ces changements n’entravent sa progression. De quoi douter de l’impact de sa mort sur le rythme des attaques du groupe. Il pourrait même être négligeable.
L’insurrection islamiste au Nigeria a fait plus de 40.000 morts en 12 ans.
Teria News