Le verdict du K.O avec 57,87% des suffrages annonçant la réélection du Président Kaboré au Burkina Faso est tombé ce 26 Novembre sans grand suspense.
L’élection s’est déroulée dans le calme hormis la pression terroriste dans certaines zones du Pays des Hommes intègres.
Choix de la continuité dans un contexte sécuritaire préoccupant
Face à douze challengers de l’opposition, le peuple a opté pour la continuité, en grande partie à cause de la menace terroriste qui plane sur le pays.
Il faut noter le faible taux de participation (50% contre 60% en 2015) du aux craintes sécuritaires provoquées par les activités de groupes affiliés à Al Quaida et à l’organisation État Islamique, et au doute sur la tenue même de l’élection.
Le chef de file de l’opposition en attente de couronnement
L’autre enjeu du vote était le statut de chef de l’opposition. Eddie Komboïgo, le candidat du CDP, parti du Président renversé Blaise Compaoré, est arrivé deuxième avec 15,48% des voix, alors que Zéphirin Diabré de l’UPC le suit de près avec 12,46% des suffrages. Le chef de file de l’opposition sera connu avec les résultats encore attendus des législatives, qui donneront les nouvelles couleurs de l’Assemblée nationale.
Les résultats du scrutin présidentiel pourraient être contestés par six candidats malheureux, sans toutefois d’appel à manifester.
Le Président réélu s’est voulu rassembleur. « Je serai le président de tous les Burkinabè » a réagi Roch Marc Christian Kaboré sur Twitter.
Le défi majeur de sa réélection réside dans la gestion de la crise sécuritaire. Il lui incombe de rassurer ses compatriotes meurtris depuis 5 années par les violences terroristes.
Teria News