Quelques jours après sa réélection contestée à un troisième mandat, Alassane Ouattara acte la remise d’un passeport diplomatique à Laurent Gbagbo.
L’ancien Président ivoirien rentrera finalement dans son pays après plus de 9 années d’exil, la plupart passées dans les prisons de la Cour pénale internationale (CPI).
Vers un gouvernement d’union nationale: planche de salut pour le pouvoir et attrape nigaud pour l’opposition ?
La rencontre dite fraternelle entre Allassane Dramane Ouattara et Henry Konan Bédié le 11 Novembre 2020 plante le décor d’une parodie de paix sur des centaines de cadavres et blessés naïvement convaincus de la maldonne d’un troisième mandat anti-constitutionnel.
Négocier un passage en douce du troisième mandat en contrepartie de la libération des cadres de l’opposition en prison, la Vice-présidence, quelques postes stratégiques au sein d’un prétendu gouvernement d’union nationale et peut-être le retour ainsi que l’annulation des poursuites judiciaires contre Soro Guillaume et autres exilés seraient tout simplement un marché de dupes au grand dam du peuple. L’indignation de ce peuple serait tournée en dérision par une plaisanterie politique de mauvais goût, digne d’un cirque, dont les protagonistes seraient des soit disant opposants d’une part et une mouvance anti-constitutionnelle négociant sa légitimité d’autre part.
La véritable question à se poser dans cet embroglio serait de savoir si l’opposition politique dans le contexte Africain est vraiment du côté du peuple ou simplement du côté de ses intérêts égoïstes manipulant le bétail électoral qu’est le peuple meurtri.
Teria News
