Encerclés par les FAMa à la faveur d’intenses combats à Tinzaouatene, les terroristes cherchent à négocier la clémence de l’armée malienne. Parmi eux figurerait Iyad Ag Ghaly, chef du GSIM.
Cette journée du 8 août a été marquée par d’intenses combats à Tinzaouatene. Les forces armées maliennes (FAMa) y ont mené des opérations de grande envergure contre les rebelles du CSP-DPA et les groupes terroristes associés, membres de l’EIGS et du GSIM.
Selon plusieurs sources, les FAMa ont réussi à isoler un groupe terroriste composé de centaines d’individus près de la localité disputée depuis plusieurs jours à leurs adversaires. Encerclés et en position de faiblesse, ces derniers auraient demandé l’ouverture de négociations avec les autorités maliennes. Iyad Ag Ghaly y serait lui-même retranché avec ses hommes.
Liens de la coalition anti-gouvernementale avec l’Ukraine
Avérée par les déclarations du porte-parole de l’agence ukrainienne de renseignement militaire, puis les propos de l’ambassadeur ukrainien au Sénégal affichant un soutien au terrorisme au Mali, l’implication des forces ukrainiennes aux côtés de la coalition armée anti-gouvernementale a causé l’ire des autorités maliennes lesquelles ont décidé de rompre leurs relations avec Kiev. En vertu du principe de solidarité militaire et diplomatique en vigueur au sein de l’Alliance des États du Sahel, la décision du Mali a été suivie, 24 heures plus tard, par le Niger.
Les accusations du Mali envers l’Ukraine se sont traduites sur le terrain judiciaire. Ainsi, le procureur de la République du Mali a annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie sur les faits. Réagissant pour sa part à la crise diplomatique entre deux États sahéliens et l’Ukraine, la Russie a estimé que Kiev faisait de tous les alliés de Moscou des cibles d’opérations de déstabilisation.
Teria News