Art & Culture

« Made in Africa »: Consolidation d’un leadership engagé

Pour vous donner des ailes, Teria met en lumière le parcours d’une personnalité africaine. Cette semaine, la suite de celui d’un entrepreneur aux multiples et prestigieuses récompenses continentales, également fer de lance de l’engagement citoyen au profit de la jeunesse.

Des donations, formations et l’accueil de bénévoles internationaux ont contribué à asseoir la notoriété de sa nouvelle Fondation. Dix années se sont écoulées entre temps, marquées par le cursus de son second cycle universitaire, ainsi que des expériences professionnelles diverses.

Un entrepreneur multirécompensé

Il a été tour à tour guide bilingue ou « ambassadeur de sa culture », selon ses termes auprès d’une agence de tourisme partenaire de flottes (navires) de croisière, expert en E-learning auprès du Global campus 21 de la coopération allemande pour enfin, échouer dans l’univers de l’entrepreneuriat avec le Cabinet d’Ingénierie en E-learning (CIEL) et Ipaaro, une start-up panafricaine de libres échanges visant à impulser les échanges intra-africains à travers le troc, le semi-troc (troc avec complément d’argent) et l’achat-ventes monétarisées, dans une démarche d’inclusion de toutes les couches sociales africaines, mais aussi de recyclage dans un esprit écocitoyen.

Des initiatives telles la Foire virtuelle Transafricaine, les Foires virtuelles Made in Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal et South Africa lui valurent les prix suivants : « Best African Tech Entrepreneur », « Best African Tech innovation » au Tropics Business Summit à Johannesburg en Afrique du Sud, la distinction de la startup « IPAARO » parmi les 50 innovations qui contribuent à changer l’image de l’Afrique par le magazine panafricain de veille technologique « CIO MAG » basé à Dakar, sans oublier qu’il a figuré à maintes reprises (2018, 2019, 2020 et 2021) sur la prestigieuse liste « African Doers » du magazine Sud-Africain Tropics.

L’engagement citoyen au profit de la jeunesse

Ses rencontres et la soif de partager sa passion pour l’univers des technologies l’amenèrent à revêtir les habits de chroniqueur télé sur l’émission « BB Matins » de la seconde chaîne nationale (BB24), l’émission matinale « EKAARO » de l’ORTB, puis sur « 5/7 Matins », toujours sur l’ORTB, première chaîne nationale du Bénin.

La suite fut, selon ses propres termes, le « dépoussiérage » de la « Fondation du Patrimoine Social » afin d’impacter la jeunesse à travers le programme « Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM-Citoyens) », partant des échauffourées électorales qui ont vu emprisonner beaucoup de jeunes béninois manipulés par des acteurs politiques indélicats ne voulant respecter les réformes du régime de la Rupture pour un nouveau départ dans sa gouvernance en république du Bénin.

Proposant des contenus enrichis par une série de conférences citoyennes soutenues par la participation de la classe politique plurielle (opposition et mouvance) outillant en valeurs citoyennes et appelant au patriotisme en priorisant l’intérêt général, le « COJEM-Citoyens » est un véritable pacte républicain entre la jeunesse et les institutions de la République. Ce programme citoyen en vue de la pacification du climat électoral lié aux législatives de janvier 2023 est un autre trophée à l’actif de son leadership. Précisons que son activisme citoyen fut récemment distingué par le Professeur émérite d’université Albert Tingbé Azalou dans une enquête sociologique portant sur l’apaisement du climat des législatives de 2023.

Le leader ainsi déniché par nos investigations, pour le lancement de cette rubrique, est le nommé Adé Fidégnon, jeune leader panafricain d’origine béninoise.

Alors que le leadership africain souffre de l’absence d’icônes révélées, à même d’inspirer sa jeunesse, en proie à des modèles occidentaux fantasques, celle-ci rêve malheureusement d’exil et de traversée impitoyablement risquée de la Méditerranée, espérant un avenir « meilleur », pourtant si incertain. Ainsi, les prises d’initiatives audacieuses de la part d’Africains sur le continent, méritent une mise en lumière via notre nouvelle rubrique trimestrielle sur les plateformes « Teria » , la tribune de l’Afrique qui s’affirme par ses ressources autant humaines, culturelles et économiques, dans ce processus de mondialisation qui semble sacrifier les valeurs intrinsèquement africaines sur l’autel du soft power occidental.

L’Éveilleur de Conscience Panafricaine

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