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Denis-Christel Sassou Nguesso nommé Vice-président du Congo- Brazzaville

Succession dynastique au Congo-Brazzaville. Denis Sassou Nguesso nomme son fils, Denis-Christel au poste de Vice-président. Un poste taillé sur mesure pour le dauphin désigné.

Au Congo-Brazzaville, la mort n’éteint pas le pouvoir, un Sassou Nguesso en cachant un autre. Malade, Denis Sassou Nguesso veut imposer son fils à la tête de l’État congolais, quitte à modifier la Constitution.

Dans un arrêté signé le 8 avril, le président Congolais Denis Sassou Nguesso nomme son fils, Denis-Christel Sassou Nguesso au poste de Vice-président. Une fonction créée de toutes pièces par le père pour le fils. Sassou parti, vive Sassou ! Quoi qu’il en soit, la succession est assurée.

À 47 ans, Denis-Christel Sassou Nguesso a toujours évolué sous le regard bienveillant de son père qui le nomme ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé en mai 2021, suite à sa réélection à un quatrième mandat consécutif.

Titulaire d’une maîtrise en Droit privé, Denis-Christel s’est spécialisé dans le notariat. Au cours d’une année de stage, il touche au trading pétrolier et se voit nommé trader pour la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Parallèlement à une carrière dans le secteur pétrolier, il entre en politique en créant le Pôle des jeunes républicains en 2007. Élu député d’Oyo, le village présidentiel, lors des législatives de 2012 après avoir intégré le Bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), le parti présidentiel, autant dire que Denis-Christel Sassou Nguesso marche sur du velours, déroulé à ses pieds par la figure paternelle.

Depuis le 8 avril, il est officiellement le deuxième personnage de l’État congolais en sa qualité de Vice-président et chef de gouvernement. Ainsi, dans l’éventualité du décès soudain du président de la république, Denis-Christel Sassou Nguesso succèderait à son père. Sa santé déclinante, le chef d’État congolais veut assurer une succession monarchique en évitant de répéter l’erreur de son voisin et ami, feu Omar Bongo. Parti soudainement, ce dernier n’aura pas eu le temps de finaliser le positionnement d’Ali Bongo, finalement imposé dans le fauteuil présidentiel, mais non sans difficultés, grâce au soutien de Paris.   

Teria News

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