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Burkina Faso : Sous pression de la CEDEAO, Damiba temporise

Une semaine après l’ultimatum de la CEDEAO l’intimant de revoir son calendrier de Transition, le lieutenant Damiba répond à l’organisation sous-régionale.

Si la personne et la vision du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sont encore nébuleuses, la fin de non-recevoir adressée il y a une semaine par la CEDEAO devrait révéler son caractère. Sommé de revoir son calendrier de Transition et d’en présenter une copie « plus acceptable », le président du Faso temporise.

Au pouvoir depuis le 24 janvier, le chef du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) ne semble, pour le moment, pas pressé de contenter l’organisation sous-régionale. Ouagadougou dit prendre « acte » des conclusions du sommet du 25 mars mais ne prend à ce jour aucun engagement supplémentaire.

Le porte-parole du gouvernement de Transition rappelle que la durée de Transition rejetée par la CEDEAO est le fruit d’un consensus national. « Le gouvernement du Burkina Faso ne subit qu’un seul délai, celui de bien faire les choses, celui d’agencer son action en fonction des réalités du terrain », explique Wendkouni Lionel Bilgo.  

Pressé par la CEDEAO de libérer l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré, le gouvernement burkinabè affirme que des pourparlers ont été engagés pour son retour dans une de ses résidences. « Lorsqu’une solution sera arrêtée, il sera en résidence avec une sécurité adaptée », explique la ministre burkinabè des Affaires étrangères.

Menée par Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, une délégation sous-régionale doit arriver à Ouagadougou ce vendredi 1er avril. Cette visite marque une semaine depuis l’ultimatum de la CEDEAO.

Teria News

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