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Mali: 18 mois de transition ce sera. Après trois jours de travaux, les acteurs de la concertation nationale de sont entendus ce samedi 12 septembre sur 1 an et demi de transition

Un comité sera chargé de désigner un « Président civil ou militaire ». Des voix au sein du M5-RFP dénoncent cet accord comme une mascarade.

L’engagement est scellé par une Charte signée entre les parties prenantes des assises nationalesau Centre international de conférence de Bamako.

Trois organes de transition

Le texte voté prévoit également la création de trois organes de transition. Premièrement, un ticket composé du Président et son Vice-président. Deuxièmement, le Conseil national de transition regroupant 121 personnes réparties entre le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), les partis politiques, les journalistes, la société civile, les religieux, la diaspora, les jeunes et les femmes. Enfin et troisièmement, un Premier ministre à la tête d’un gouvernement de 25 membres.

Mécontentements au sein du M5-RFP

Le rapporteur de la réunion désigné par le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a précisé que le document a été adopté par acclamation. Toutefois, des voix discordantes comme celle de Sy Kadiatou Sow, membre du M5-RFP s’élèvent déjà. Selon lui, les militaires ont falsifié les conclusions des pourparlers. « Ce n’est pas démocratique du tout. Le rapport général a été charcuté et ne correspond pas à ce qui a été dit dans les groupes de travail », a-t-elle dénoncé. Elle a par ailleurs accusé le CNSP de vouloir « confisquer le pouvoir ». Ancienne gouverneure de Bamako et ex-ministre, elle a conclu: « Nous n’adhérons pas à cette charte. »

Teria News

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