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Au moins quatre morts mercredi et jeudi en Côte d’Ivoire, dans des violences liées aux manifestations contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat

La pillule ne passe pas en Côte d’Ivoire. Ils sont descendus dans les rues mercredi et jeudi suite à l’appel de plusieurs plateformes de l’opposition à manifester contre la décision d’Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.

Si aucun appel officiel à manifester n’a été directement lancé par les principaux cadres des forces de l’opposition, ils ont tout de même laissé les responsables des sections jeunesses de leurs partis appeler les militants à marcher.

Des groupes de manifestants ont érigé des barricades et brûlé des pneus dans différents quartiers d’Abidjan. Plusieurs autres villes du pays ont également été le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de sécurité, dont Bonoua et Daoukro, le fief de l’ancien Président Henri Konan Bédié.

Mercredi soir, Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration avait annoncé l’interdiction de ces manifestations dans un communiqué.

Outre la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain, jugée inconstitutionnelle, les manifestants contestent le retrait des noms de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro de la liste électorale dont ils réclament un toilettage, ainsi que la démission du Président de la Commission électorale indépendante Coulibaly Kuibiert qu’ils tiennent responsable de « cas de fraude ».

Teria News

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