Assimi Goïta, président de la transition malienne a échappé à une tentative d’assassinat ce mardi 20 juillet. Deux personnes ont essayé de le poignarder à la Grande mosquée de Bamako en ce jour d’Aïd al-Adha.
Le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne depuis son second coup d’État du 24 mai, a été la cible d’une tentative d’assassinat durant le rite musulman de l’Aïd al-Adha.
Alors qu’il se trouvait dans la Grande mosquée de Bamako pour marquer l’Aïd al-Adha, également connu comme la Tabaski, ce 20 juillet, deux individus ont tenté de le poignarder. Assimi Goïta a ensuite été emmené et ne semblait pas avoir été touché.
Cet attentat à la vie d’Assimi Goïta intervient dans un contexte de vives tensions avec les puissances sous-régionales et la France qui, au lendemain du coup d’État du 24 mai, a suspendu sa coopération militaire avec l’armée malienne, avant de la reprendre un mois plus tard. Paris a de plus annoncé la fin de l’opération Barkhane, puis, le 9 juillet dernier, lors d’un sommet extraordinaire du G5 Sahel, la montée en puissance de la force Takuba, l’avenir de Barkhane.
Au cours du même sommet, alors que le président Français Emmanuel Macron annonçait le retrait des troupes françaises du Mali, Assimi Goïta a ouvert une boîte de Pandore en demandant une relecture des accords de coopération militaire qui lient le Mali à la France depuis la décolonisation.
Hasard du calendrier, un Mirage 2000 de l’armée française s’est écrasé ce 20 juillet dans la région de Hombori, dans le nord du Mali, suite à un problème « technique », selon l’armée française. Les deux pilotes sont déclarés « sains et saufs ».
Teria News
