L’écrivain et historien Guinéen est disparu lundi 8 mars à l’âge de 89 ans. Né le 9 janvier 1932 à Conakry, Djibril Tamsir Niane est connu comme étant un des plus grands spécialistes de la civilisation Mandé, comme en témoigne son œuvre populaire « Soundjata ou l’épopée mandingue ».
Écrire un bouquin, laisser des empreintes indélébiles pour la postérité, reconnecter le peuple noir avec une partie de son histoire est l’autre expression de l’immortalité.
« Soundjata ou l’épopée mandingue » a impacté et continue d’impacter plusieurs générations d’Africains du continent comme de la diaspora, ainsi que des citoyens du monde d’où la mémoire transcendante de son auteur, le Professeur Djibril Tamsir Niane.
Ne dit-on pas en Afrique qu’un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ? Sûrement parce que chaque sage est considéré telle une source intarissable de savoirs d’une part, mais aussi à cause de la tradition de l’oralité au cœur de la culture Africaine. Chaque œuvre écrite de cet illustre sage restera à jamais gravée dans l’esprit de chaque génération l’ayant connu et lu qui se fera le devoir de transmettre son savoir de génération en génération.
Outre l’emblématique « Épopée mandingue », sa riche bibliographie s’est faite la mission de faire découvrir la culture et l’histoire de l’Afrique au monde en se faisant porte-voix des griots et de la littérature orale.
Pour rendre hommage à l’immensité de l’homme des lettres attaché à ses racines qu’a été le Professeur Djibril Tamsir Niane, la rédaction de Teria est tentée par l’hommage : « Vive la mémoire de tout un continent ! ».
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