Trois territoires et pays africains pour relocaliser les habitants de Gaza ? Dans le cadre du projet promu par Donald Trump, l’administration américaine aurait ciblé le continent, selon la chaîne israélienne N12. Quels sont ces pays et pour quelles contreparties ?
Alors que les pays arabes du Proche et Moyen-Orient se montrent jusqu’ici rétifs à l’accueil de déplacés Gazaouis, en particulier l’Egypte et la Jordanie, spécialement courtisés par la Maison Blanche, l’administration américaine envisagerait la relocalisation des populations de l’enclave dans des territoires et pays africains en quête de reconnaissance internationale ou de soutien diplomatique sur des dossiers d’intérêt national.
Ainsi, le Somaliland et le Puntland (région autonome du nord-est de la Somalie depuis 1998) seraient candidats à l’accueil de Gazaouis, selon la chaîne israélienne N12. Les deux territoires négocieraient en contrepartie une reconnaissance internationale de leur État de la part de Washington. Troisième pays étudié par la Maison Blanche, toujours selon N12, le Maroc pour sa part, attendrait des États-Unis un soutien plus appuyé dans la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental, un pas pourtant déjà franchi par la première administration Trump lors de la signature par Rabat, en 2020, des accords d’Abraham.

Au lendemain de l’annonce par Donald Trump du projet de son administration pour Gaza, Israël, par la voix de son ministre de la Défense, a dit lancer des préparatifs en faveur d’un « départ volontaire » des Gazaouis « vers n’importe quel endroit du monde qui accepte de l’accueillir ».
Après les critiques suscitées par les déclarations de Donald Trump mardi, la Maison Blanche a nuancé les propos de Trump disant qu’il n’existe pas, à ce jour, de projet d’envoyer des troupes américaines à Gaza pour en prendre « le contrôle ».
Teria News
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