Soucieux de la consolidation des acquis de développement dans un contexte sous-régional enclin au retour des coups d’État, le Cade d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM-Citoyens) interroge la performance de nos outils de gouvernance actuels. Ainsi, le programme appelle-t-il à une réflexion citoyenne et scientifique sur le septennat unique en tant qu’alternative à la politique politicienne, socle d’un nouveau pacte social et gage de véritable alternance dans la sous-région et au Bénin. Lire la tribune du Coordonnateur, Ade Fidégnon Agbowaï.
Ayant capitalisé des prouesses notables sur le terrain du développement cette décennie, le Bénin se doit de préserver ses acquis via une innovation constitutionnelle axée sur sa perpétuation dans un contexte sous-régional enclin au retour des coups d’État. Qu’il nous souvienne l’innovation de la CENA qui continue de distinguer notre nation comme laboratoire de la démocratie.
Afin de maîtriser définitivement l’hydre de la politique politicienne qui hante nos Chefs d’État, faisant frôler le pire à notre système démocratique, soucieux de garantir un second mandat au point de verser dans le populisme s’éloignant par conséquent de la cause du développement qui devrait prioritairement les préoccuper. Pourquoi ne pas innover une fois de plus via notre texte fondamental afin de canaliser nos futurs premiers magistrats dans la droite ligne du développement ?
Quid du septennat unique comme socle à la préservation des acquis du développement ?
Évoqué puis rangé pour raisons politiciennes, ensuite agité via un pan édulcoré (5 ans c’est 5 ans) sorti du contexte originel dans l’unique but de troubler le climat électoral en 2019 et 2021, ces égarements présagent néanmoins de la pertinence de la proposition pour l’unité nationale, gage du développement.
Partant de ce postulat, le Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens (COJEM-Citoyens) appelle à une réflexion scientifique et citoyenne sur la question.
Le Coordonnateur