Et si les startups faisaient partie de la solution au chômage des jeunes et à la crise post Covid-19 en Afrique ? Bien que distancée par les anglophones, l’Afrique francophone commence à emboîter le pas aux « Big 4 » du numérique sur le continent (Kenya, Nigeria, Afrique du Sud et Égypte), pour quel résultat ?
L’ère du digital, accélérée cette dernière année par la pandémie de Covid-19 avec de nouvelles normes dont le télé-travail, s’est imposée pour respecter les gestes barrières. Pour ceux qui l’ignoraient encore, le numérique s’est révélé une source d’opportunités dans le secteur de l’innovation et par truchement, l’économie basée sur la technologie.
L’écosystème des startups (jeunes entreprises novatrices dans le secteur des nouvelles technologies) qui est la conséquence directe de la digitalisation, redéfinit les normes économiques via de nouveaux facteurs introduits par de jeunes pousses entrepreneuriales à fort potentiel de croissance. Quelle est son incidence sur l’économie de l’Afrique francophone ?
Timidement, les économies des pays francophones du continent s’actualisent face aux nouveaux enjeux. D’une part, avec les conditions favorables aménagées par les pouvoirs publics qui, le plus souvent, prennent la forme de structures de financement. D’autre part, grâce à l’engouement et la résilience d’une jeunesse désillusionnée par la perspective de plus en plus hypothétique d’un emploi digne.
Dans cet effort, certains pays semblent se tirer d’affaire mieux que d’autres. C’est le cas des « Big 4 » (Kenya, Nigeria, Afrique du Sud et Égypte), mais aussi du Sénégal avec le startup act ou de la Côte d’Ivoire avec la motivation publique à l’entrepreneuriat.
Malgré le retard accusé sur la zone anglophone soutenue par son pragmatisme légendaire, l’économie sur le continent de façon générale doit désormais faire avec ce nouveau catalyseur qui balise le chemin du service universel et de l’inclusion qu’importe le secteur, érigeant ainsi l’écosystème des startups en panacée économique et sociale. Ceci, face aux problématiques du chômage des jeunes et d’un dynamisme économique parfois cantonné à la fiscalité et aux exportations.
N’ayant pas encore connu de licornes (entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars), l’économie se dynamise peu à peu au rythme de l’innovation et des mesures gouvernementales en vue de soutenir la dynamique de la créativité en Afrique francophone et la diversification des secteurs pourvoyeurs de l’économie.
L’Eveilleur de Conscience Panafricaine