La France au bord de l’implosion démocratique ? Après 18 généraux le 21 avril dernier, lundi 10 mai, des militaires d’active ont emboîté le pas à leurs aînés. Tout comme les premiers, ils disent anticiper une guerre civile et menacent, le cas échéant, de prendre leurs responsabilités.
Une première en France démocratique, la grande muette enfreint son devoir de réserve pour mettre en garde le gouvernement face à un « délitement ».
Première fronde de 18 généraux
Le 21 Avril dernier marque la tombe des « valeurs démocratiques » françaises. C’est ainsi que 18 généraux ont dit leur ras-le-bol sur la gestion du pays et prévenu qu’en cas de « guerre civile », l’armée prendrait ses responsabilités.
Bien sûr, le gouvernement n’a pas tardé à se faire entendre par la voix de sa ministre des armées qui menace de radiation les contrevenants.
La « génération du feu » prend la relève
Bis repetita lundi 10 mai ! De jeunes soldats donnent à nouveau de la voix pour prendre la défense de leurs aînés. Ils dénonçent le communautarisme, les violences dans les villages comme les villes et appelent les politiques à agir face à ce qu’ils nomment la haine de la France et de son histoire, tout en réitérant les menaces agitées par leurs aînés en cas de passivité de la classe politique.
« Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois, d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays »
La « génération du feu »
Après les États-Unis avec l’invasion du Capitole, est-ce au tour de la France de voir sa « démocratie » agoniser, cette fois sous les menaces de sa propre armée ?
Nous assistons à une première qui entache l’image de marque et le leadership démocratique de deux puissances qui, à leur façon, réclament la paternité de la démocratie contemporaine.
Bien que les deux tribunes aient été publiées par l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs actuelles », elles révèlent un malaise couvé par l’Hexagone. En outre, qu’il nous souvienne que la crise de Covid-19 n’a fait que camoufler une profonde crise sociale entrée en éruption sous la forme des « Gilets jaunes ».
Teria News