Gisèle Lévesque a été infectée deux petites semaines seulement après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech, le 14 décembre dernier.
Inquiétante, la nouvelle renforcera la méfiance des plus sceptiques vis à vis du tir groupé de vaccins anti Covid19 produits et validés par différentes autorités sanitaires nationales et internationales, fin 2020. Le vaccin, présenté par les voix institutionnelles, en échos servile à la rhétorique mercantile de Big pharma, comme l’ultime bouclier contre le virus, montre déjà quelques failles.
Gisèle Lévesque est sortie de l’anonymat le 14 décembre 2020, lorsqu’elle a accepté de recevoir la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech au Canada. À 89 ans, la pensionnaire du Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) Saint Antoine de la ville de Québec, est est aux prises avec le coronavirus, après l’avoir contracté quelques temps avant le jour de l’An.
Timides réponses des médecins
Selon les scientifiques interrogés sur le cas de Gisèle Lévesque, les études ont montré que le vaccin gagne graduellement en efficacité dans les deux premières semaines après l’injection. En d’autres termes, il ne fonctionnait pas à son plein potentiel lorsque la retraitée a contracté le Covid-19. Selon eux, il est également possible que l’âge de la malade a joué en sa défaveur.
Le dernier argument est difficilement recevable quand on considère que c’est cette tranche d’âge qui est la plus vulnérable au virus. Première cible, elle aurait logiquement due être la plus protégée par le vaccin, et non l’inverse.
Le CHSLD Saint Antoinene a connu une vague de cas de contamination au nouveau coronavirus à la veille du lancement du projet-pilote de vaccination au Canada. Cette éruption est responsable de la mort de 36 résidents, dont certains avaient reçu le vaccin… 68 cas sont toujours actifs.
De tels récits entachent la genèse des campagnes de vaccination à travers le monde d’un soupçon que les autorités politiques et sanitaires auront des difficultés à dissiper. Cette tâche sera d’autant plus ardue que le temps file et que la course du Covid-19 s’accélère avec l’émergence des variants sud-africain, britannique et plus récemment brésilien. Sans oublier le discrédit dont s’est drapé l’industrie pharmaceutique en faisant feu de tout bois pour s’imposer face aux alternatives au vaccin comme la chloroquine et les remèdes naturels.
Bénéficiant d’un temps de répit par rapport au reste du monde, l’Afrique, le continent où l’hécatombe sanitaire ne fut point (bien que sévèrement éprouvé économiquement), s’arrimera-t-elle, elle aussi, à la pensée unique et ridiculement dispendieuse du vaccin ? L’espoir se situe à la marge. La course au vaccin a aussi gagné le continent.
Teria News