Reportées en juin dernier à cause de la pandémie de Covid-19, les festivités restent sobres. À cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a enregistré un message en faveur d’un sursaut écologique, économique, social et en matière de lutte contre les inégalités, qu’elles soient raciales ou de genre, pour sortir plus forts de la crise causée par la pandémie de Covid-19. Toutefois, alors que l’institution, symbole du multilatéralisme et de la résolution pacifique des différends est en panne, attaquée de l’intérieur par ses membres les plus puissants tenants de l’unilatéralisme et de la loi du plus fort, au premier rang desquels les États-Unis qui viennent de rétablir unilatéralement des sanctions contre l’Iran; l’ONU est aussi dans le rouge, les États membres rechignant à s’acquitter de leurs financements. Ceci sans nommer le défi de la réforme du Conseil de sécurité, vestige d’un ordre mondial scellé au sortir de la Seconde guerre mondiale; et celui de la réforme de son fonctionnement, qui doit continuer d’inclure les acteurs non-étatiques du système international comme les Organisations de la société civile. Quant à l’appel en faveur d’un vaccin public universel contre le Covid-19, quel écho aura-t-il dans une course au vaccins où le chacun pour soi prime déjà?
Teria News