La reine du rock’n’roll, Tina Turner, s’en est allée à 83 ans. Icône au carrefour de plusieurs genres musicaux, elle a traversé les générations en tant que bête de scène et exemple de résilience face aux violences conjugales qu’elle a su transcender.
On la connaissait pour ses performances scéniques endiablées où ses jeux de jambes aussi énergiques que gracieux hypnotisaient les foules. On la connaissait aussi pour ses blessures, physiques et émotionnelles reçues des mains et des poings de son premier mari, Ike Turner dont elle parvient à s’émanciper au milieu des années 1970.
« C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de Tina Turner. Avec sa musique et sa passion sans bornes pour la vie, elle a enchanté des millions de fans à travers le monde et inspiré les stars de demain. Aujourd’hui, nous disons au revoir à une amie chère qui nous laisse sa plus grande œuvre : sa musique. Toute notre compassion va à sa famille. Tina, tu vas beaucoup nous manquer »
Communiqué publié sur la page Facebook de l’artiste, mercredi 24 mai
Originaire de Natbush dans le Tennessee, Tina Turner a remporté au cours de sa carrière huit Grammy Awards, vendu plus de 200 millions d’albums et fait danser la planète aux sons de « Proud Mary », « The Best » ou encore « What’s Love Got To Do With It » devant des centaines de milliers de personnes comme en janvier 1988 au stade Maracana de Rio de Janeiro, où sa performance a rassemblé 180 000 spectateurs.
Force de la nature, Tina Turner survit à un accident vasculaire cérébral en 2013, un cancer de l’intestin en 2016, une greffe de rein en 2017 et au suicide de son fils aîné Craig Raymond Turner qui s’est donné la mort en 2018. La reine du rock’n’roll, reconnaissable entre mille par sa crinière blonde, a tiré sa révérence ce mercredi 24 mai suite à une « longue maladie », en Suisse où elle résidait.
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