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Affaire Sankara: Blaise Compaoré mis en accusation

Ce mardi 13 avril, le Tribunal militaire a rendu public le délibéré de mise en accusation dans le dossier de l’assassinat du président #ThomasSankara. Aux côtés de l’ancien président burkinabè figurent 13 autres personnes, dont son ancien bras droit, #GilbertDiendéré.

L’ex-président Blaise Compaoré a été mis en accusation par le Tribunal militaire pour attentat à la sureté de l’État, complicité d’assassinat et recel de cadavres dans le dossier de l’assassinat du père de la nation burkinabè, Thomas Sankara, mort le 15 octobre 1987. La mise en accusation cite également le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Blaise Compaoré. Alors qu’il est détenu aujourd’hui dans le cadre d’un autre dossier, sa défense avait soulevé l’exception de prescription. Une requête rejetée par le Tribunal.

Le 19 janvier dernier, la Chambre de contrôle du Tribunal militaire avait débuté l’examen de la procédure de mise en accusation des inculpés, la jugeant respectée avant de passer au procès.

Le Tribunal militaire maintient le mandat d’arrêt international contre Blaise Compaoré, réfugié en Côte d’Ivoire depuis sa chute en octobre 2014. Un mandat d’arrêt international est également maintenu contre Hyacinthe Kafando. Poursuivi pour assassinat et attentat à la sureté de l’État, il est le présumé chef du commando qui a procédé à l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et ses compagnons.

Connu comme compagnon d’armes et ami intime de Thomas Sankara, l’implication de Blaise Compaoré dans l’assassinat de la figure panafricaine a toujours été affirmée par l’opinion publique burkinabè.

Ce sont au total 14 personnes qui doivent comparaître devant le tribunal dans cette affaire. En revanche, Nacoulma Wampasga, le colonel-major Alain Laurent Bonkian, Tasseré Dianda ou encore Salam Yerbanga, également cités dans le dossier mais depuis décédés ne pourront jamais être interrogées par la justice.

Reste aux autorités judiciaires à fixer une date pour la tenue d’un procès qui marquerait pour beaucoup la fin de l’impunité au sommet de l’État.

Teria News

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