« Un timbre, une histoire » : le centenaire de la mort de Dada Glèlè

En 1980, la République Populaire du Bénin commémorait le centenaire de la mort de Dada Glèlè à travers un timbre gravant l’événement dans l’intemporel. Traités commerciaux avec les français, résistance menée par Dada Gbèhin azin bô ayidjlè, dit « Béhanzin ». Retour sur le règne du Roi Glèlè.

Retourné à Allada (expression qui signifie la disparition des souverains du Danhomè) en 1889, le Roi Glèlè aura règné pendant 31 années sous l’emblème Kini-Kini (Lion en langue locale).

Le Dokunon (dispensateur de biens au sein de la communauté) poursuit ses expéditions militaires, dont la prise de Kétou en terre Yoruba qui fut l’exploit de son règne. Il intensifia les échanges et traité commerciaux avec les occidentaux, notamment français. En 1878, par un traité biaisé, les français prétextent d’une totale souveraineté sur Koutonou (actuelle Cotonou). 

Le Roi Glèlè alors très malade, son fils, le prince Kondo, assurant son intérim, tenta de revenir sur les termes de l’accord fallacieux, ce qui déclencha la résistance menée jusqu’à la fin de son règne en tant que Dada Gbèhin azin bô ayidjlè (dont la prononciation francisée donne « Béhanzin »), à la succession de son père.

La mise aux arrêts de deux dignitaires du Danxomè par les français pour leur avoir signifié que Cotonou ne leur appartenait point entraîna l’arrestation d’une dizaine de français à Ouidah en riposte. Ce fut le déclenchement de la toute première guerre franco-daxoméenne.

Le 1er Mars 1890, les troupes daxoméennes attaquèrent les français à Zogbo. La bataille d’Atchoukpa suivit le 20 Avril 1891 et fût couronnée par la victoire du Danxomè sur les troupes du commandant Terrillon, d’où l’abdication et la libération des otages daxoméens par les français.

L’Eveilleur de Conscience Panafricaine

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