Chronique : l’Homme noir, l’ancêtre universel

L’Homme Noir est l’ancêtre universel. Le savons-nous vraiment ? Toutes les carnations, traits et textures capillaires retrouvées sur le globe dérivent de l’Homme Noir qui a migré du continent africain à la conquête de tous les recoins de la planète. Le racisme façonné dans le creuset de l’ignorance, fond sous les lumières de la science.

La racialisation de l’humanité a induit maints complexes basés sur la distinction et la spécificité des traits humains qui sont des conformisations aux contraintes de l’écosystème à travers les multiples migrations qui ont fondé la genèse de l’humanité moderne.

Affirmer que l’Afrique est le berceau de l’humanité n’est aucunement du ressort de fables fantasmagoriques car l’évolution des sciences a levé le voile sur les différenciations de traits observées ayant favorisé l’adaptation à l’homme noir dans sa conquête du monde.

D’où vient la carnation blanche ?

Les gènes SLC24A5, SLC45A2 et HERC2/OCA2 sont à l’origine de la peau blanche, des cheveux blonds et de la couleur des yeux. En effet, ils ont permis l’adaptation au climat froid du continent européen. Notons que ces trois gènes sont à l’origine de l’albinisme typiquement africain. Ainsi, des mutations se sont opérées en vue de l’adaptation à un nouvel environnement dont l’albinisme fut la panacée.

Les colorations blonde et rousse des cheveux, les variations de couleurs au niveau des yeux sont encore présentes sur le continent, en minorité certes, ce qui justifie l’origine africaine de la peau blanche. Hormis les traits précédents, les cheveux lisses se retrouvent toujours chez des noirs soudanais, kényans, éthiopiens et peuls totalement africains. La forme effilée du nez est due à la fraîcheur car celle-ci réchauffe la respiration au même titre que celle épatée s’adapte mieux à la respiration en zone tropicale, semblable à la préservation face à la fraîcheur et la décontraction dans un contexte chaud. La face allongée et la mâchoire alignée avec le front, crâne typique de l’homme blanc se retrouve chez les Rwandais ou les Somaliens.

Précisons que 8500 ans en arrière, les fossiles prouvent que le Luxembourg ou l’Espagne étaient noirs. Aucun trait blanc n’est donc exclusif en dehors de la provenance noire originelle.

Quid des Asiatiques ?

La conception colonisatrice a décidé de les classer comme étant « jaunes » malgré leur peau claire, par conséquent blanche. La forme débridée de leurs yeux se justifie par la forte luminosité en haute altitude dont ils ont dû se protéger par un contact visuel filtré comme la réaction naturelle de tous face à l’intensité lumineuse. Leur faciès se retrouve notamment chez les bushmens sans compter leur taille répandue chez les peuples bantus et pygmées.

Toutes les variations raciales non évoquées ici sont le fruit de multiples métissages. Se décaper pour se rapprocher d’un modèle admis tel le prototype universel de la beauté ou se croire supérieur de par ses traits est la résultante d’ignominies incultes car les caractéristiques ne sont que le fruit d’une évolution tertiaire de « Noirs mutants ».

L’Eveilleur de Conscience Panafricaine

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