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Tanzanie : Vendredi 19 mars, Samia Suluhu Hassan est officiellement devenue la première femme à diriger la Tanzanie

#Tanzanie : Vendredi, #SamiaSuluhuHassan est officiellement devenue présidente de la Tanzanie. Après avoir prêté serment au palais présidentiel de Dar-es-Salam, elle succède à #JohnMagufuli, décédé d’une maladie cardiaque mercredi 17 mars, selon les autorités.

Devant le parterre de dirigeants rassemblés au palais présidentiel dont l’ancien président Jakaya Kikwete, Samia Suluhu Hassan a reconnu la « lourde charge » qui lui incombait désormais. Au cours de son discours, l’ancienne et éphémère vice-présidente a tenu à rassurer l’opinion, la stabilité à la tête de l’Etat est assurée. Elle tiendra les rênes du pays jusqu’en 2025, soit pratiquement la durée d’un mandat.

« Je demande à tous les Tanzaniens de faire preuve de courage et de patience. Restons unis dans ces temps difficiles. Je vous assure que notre pays est stable, et qu’en tant que leader, je suis prête à reprendre là où mon prédécesseur s’était arrêté. Nous avons une Constitution, à laquelle nous devons adhérer, et qui est très claire sur la marche des choses suite à la mort d’un président en exercice. Je vous assure que rien de mal ne peut se produire. », a rassuré Samia Suluhu Hassan.

Prête à assumer ses fonctions

A ceux qui doutaient de sa capacité à assumer une charge aussi lourde que la fonction présidentielle, Samia Suluhu Hassan a affirmé qu’elle avait été suffisamment préparée à son rôle. Elle a par ailleurs appelé à « enterrer les différences » et a rendu hommage à John Magufuli, un « patriote qui a transformé la Tanzanie ».

Figure de leadership féminin

Native de Zanzibar, de confession musulmane et âgée de 61 ans, Samia Suluhu Hassan a derrière elle une longue carrière ministérielle sur cet archipel semi-autonome, puis sur la scène nationale.

Elle devient la deuxième femme au pouvoir en Afrique, après la présidente Éthiopienne Sahle-Work Zewde aux fonctions toutefois honorifiques.

Les Tanzaniens attendent ses premières actions, en particulier de voir si elle poursuivra l’œuvre de son prédécesseur, alias « Bulldozer », ou si elle marquera une rupture, notamment sur le terrain glissant de la lutte contre la corruption, courageusement engagée par John Magufuli et sur la redistribution des richesses aux couches sociales les plus défavorisées. En outre, son peuple espère aussi un retour de la liberté d’expression piétinée par son prédécesseur.

Teria News

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